Mes conseils pour équilibrer sa vie pro & familiale

22 Oct, 2020Organisation

Le mal de tout parent moderne: celui de vouloir tout mener de front : la vie familiale, la vie personnelle, le travail… A vouloir être partout, on finit forcément par s’épuiser. 

Me concernant, même si j’avais un peu réussi à adopter la “Slow Mum life“, le fait d’être “à la cool”, pendant mon congé de 6 mois, les choses m’ont très vite rattrapée à la reprise du travail, que j’ai plutôt mal vécu émotionnellement. J’avais sans cesse l’impression de courir non stop après le temps (pour être à l’heure au bureau ou chez la nounou), l’impression de ne plus rien maîtriser et surtout l’impression de ne pas profiter ni de mon fils, ni de ma famille, ni de mon temps libre. 

En tant qu’ancienne workaholic ou addict du travail, je trouvais important de vous partager mon parcours, vous expliquer comment je suis sortie de ce cercle vicieux et surtout comment j’ai réussi à ré-équilibrer ma vie professionnelle et personnelle. 

Comment je m’en suis sortie

Avant de devenir coach & sophrologue, j’étais directrice de projets d’études internationaux, j’animais une équipe de 5 personnes, et j’aimais vraiment ce que je faisais. Tout comme une maman s’occupe de sa famille, je devais aussi prendre soin de mon équipe: m’assurer qu’elle évoluait dans des conditions favorables pour pouvoir fournir les résultats escomptés. De fait, je lui donnais aussi beaucoup de mon temps la journée et me retrouvais donc soit à travailler tard le soir, soit à ramener du travail chez moi (week end et vacances inclus). 

En prenant du recul, je me suis aussi rendue compte que ce qui a drivé ce comportement pendant longtemps, c’était la peur. La peur de décevoir, la peur de ne pas mériter ma place, la peur de mal faire etc. Du coup, je faisais tout pour être au top tout le temps. Ce qui m’a entraînée dans un cercle de vicieux: plus j’en faisais, plus on me confiait de responsabilités ou de projets, plus j’avais de travail… 

 A côté du travail, j’avais aussi une vie très active. Je ne m’arrêtais que très rarement car j’avais ce poids du regard des autres qui me pesait.

Heureusement pour moi, je ne suis jamais arrivée au point de l’épuisement ou du burn out. J’ai réussi à prendre conscience de tout cela bien avant et à ralentir la cadence.  J’ai pu me sortir de ce cercle vicieux notamment grâce à un profond travail sur moi-même. C’est grâce à ce travail que j’ai pris conscience que je redoutais du regard des autres, que j’avais peur de décevoir… grosso modo, que j’avais peu confiance en moi. Bon, je vous épargne des petits détails de mon enfance etc qui explique ce manque de confiance. Mais c’est grâce à ce travail que j’ai réussi à me reconnecter à l’essentiel, à MON essentiel et donc à lever le pied au travail, sans pour autant sacrifier sa qualité.  

Améliorer son efficacité au travail

Le premier facteur qui explique que le travail déborde sur notre propre vie privée est sans aucun doute son efficacité au travail, ou du moins, l’image qu’on a de notre propre efficacité. Voici donc quelques astuces pour vous faire gagner en efficacité: 

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arrêter le multitasking

Vous avez peut être l’impression d’être plus efficace en faisant plusieurs choses à la fois. Sauf que ceci est un leurre. En réalité, vous vous ralentissez plus qu’autre chose, le cerveau n’étant pas fait pour se concentrer de la même manière quand il faut plusieurs choses en même temps. Pour être plus efficace, il vaut donc mieux faire les choses une par une. 

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plannifier

Une clé essentielle, surtout quand on travaille en équipe: la planification. Cela permet d’une part d’avoir une vision sur l’objectif que vous souhaitez atteindre, de répartir le travail sur la durée et de vous fixer aussi des mini-objectifs. 

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définir des plages horaires

Lorsqu’on n’établit pas d’heure de fin, on a souvent tendance à faire trainer les choses car on “a le temps”. Or, très souvent, quand on définit des plages horaires, donc une heure de fin, on conditionne le cerveau à être concentré sur cette plage horaire. L’efficacité est bien plus importante. 

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boucler votre journée

En fin de journée, je vous conseille de boucler votre journée en actualisant par exemple votre DO-DO: vous faites le point sur ce qui a été fait dans la journée et identifier ce qui devra être fait le lendemain. C’est une manière de boucler la journée. 

Ne plus se laisser envahir par le travail chez soi

Maintenant qu’au niveau organisationnel, vous êtes armée pour être plus efficace au travail, il va falloir s’attaquer au mental ! Car terminer les choses en tant et en heures c’est une chose, mais penser au choses liées au travail en est une autre. 

Si vous rentrez chez vous en pensant à la remarque désagréable d’un client faite dans la journée ou en essayant d’anticiper toutes les situations possibles de votre réunion du lendemain, ou encore à repenser au dernier dossier déposé sur le bureau de votre N+1… Cette partie devrait vous intéresser, car ce sont aussi toutes ces pensées qui vous empêchent d’être dans le moment présent et donc de profiter réellement de votre famille. 

Contrairement à un enfant, notre cerveau d’adulte passe la majeure partie de son temps dans le passé ou dans le futur.  Voici donc quelques astuces, que j’applique à moi-même, et qui vous aideront à vous libérer mentalement et enfin être réellement présente avec votre famille et vos ptits bouts. 

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se créer un sas de décompression

Evitez de redevenir immédiatement maman dès que vous franchissez le pas de votre porte. Créez vous une sorte de sas de décompression, qui vous permettra de souffler, de retrouver du calme avant d’attaquer cette 2ème journée. Allez par exemple vous isoler 5 min dans votre chambre ou sans la salle de bain, fermez les yeux et faites de grandes respirations. Ou remémorez-vous votre journée pour la boucler mentalement.

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Evacuer le stress de la journée

Il peut être difficile de se reccentrer sur sa famille lorsque la journée de travail s’est mal passée et qu’on rentre qvec quelques tensions. Voici un exercice de sophrologie qui vous aidera à évacuer vos tensions de la journée: 

Debout, fermez les yeux. Prenez une grande inspiration puis bloquer votre respiration. Fermez vos poings et haussez les épaules de haut en bas, puis relâchez tout en souflant fortement par la bouche. Restez quelques instants et accueillir vos sensations. En faisant cet exercice, imaginez que vous êtes en train d’extérioriser votre stress. 

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supprimer les notifications

L’ennemi n°1 à la déconnexion: les notifications, que ce soit des mails professionnels ou même des applications.

Pour ne pas être tentée d’aller jeter un œil sur vos mails ou vos messages, je vous conseille de supprimer les notifications, soit sur une plage horaire soit complètement. N’hésitez pas non plus à supprimer les applications non essentielles. 

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pas de téléphone avec les enfants

Une chose que je fais régulièrement: m’instaurer une règle: pas de téléphone quand je suis avec mon fils. 

Quand on est sur nos téléphones et qu’on essaie de jouer avec nos enfants, on n’est pas réellement avec eux. Comme pour les notifications, vous pouvez établir des plages horaires sans téléphone. Cela peut être 30min ou 1h ou plus. C’est comme vous souhaitez. 

 

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relativisez

Envoyez un mail à 21h30 ou à 10h le lendemain, sachant qu’il ne sera probablement lu que le lendemain fin de matinée ou l’après-midi est il foncièrement différent ? 

On croit souvent que si certaines choses ne sont pas faites là dans la minute, cela va mettre à mal un projet ou insatisfaire un client. 

Un exercice que je propose souvent c’est d’explorer nos peurs : posez-vous la question de ce qui pourrait se passer de pire si vous n’envoyez pas ce mail ce soir ? Cela permet souvent de réaliser que finalement le pire qu’on a imaginait n’est pas si affreux que cela. 

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déconnecter votre cerveau

Tout comme avec le téléphone, déconnectez votre cerveau lorsque vous êtes avec vos enfants ou en famille. C’est un exercice un peu difficile en effet, car comme je vous disais notre cerveau passe son temps à anticiper le futur. L’idée est d’arrêter de penser aux petits tracas du quotidien ou à ce qu’il faut faire pour le diner quand vous passez du temps avec vos enfants. Vous pouvez très bien commencer par 10 min par jour et augmenter un peu plus. Répétez par exemple dans votre tête: Je dédie ce temps uniquement à mes enfants. Je reviendrai sur mon quotidien et mes responsabilités tout à l’heure. 

Conclusion

Tout comme tous les conseils que je vous donne, il n’y a pas d’obligations de tout mettre en place. Sélectionnez ce qui vous parle et ce qui vous semble facile à mettre en œuvre pour vous. 

Et n’oubliez pas une chose : la vie est faite pour être vécue ! Pour moi, rien ne justifie qu’on y laisse sa santé mentale au travail (même lorsqu’on vit de sa passion). 

Prenez soin de vous 

 

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